mercredi 23 octobre 2013

Photo de Yogis 1880



Nous avons déjà évoqué l'exposition Yoga The Art of Transformation plus grosse exposition aux Etats-Unis à ce jour sur le yoga. Notons la photo suivante, légendée un : "groupe de yogis", datant de 1880 et correspondant bien à l'exotisme de l'époque. En effet, au 19ème siècle, des photographies de ce genre, montrant des yogis, circulent dans le monde entier.

Sur cette photos, les marques horizontales sur les bras, les jambes et le front du yogi chauve assis à droite ne correspond pas aux traditions vishnouites, mais est juste un maquillage fait en studio et qui n'a aucun rapport avec une quelconque tradition hindoue. De même, le décor peint de la jungle, les plantes en pot et le tapis de gazon sont des accessoires assemblés pour satisfaire la fascination de l'époque pour les terres étrangères et leurs habitants.


Photo : Group of Yogis, Collection of Gloria Katz and Willard Huyck,  

dimanche 20 octobre 2013

Tapis de yoga partagés: attention aux germes


Dr. Ellen Marmur, qui dirige la division de chirurgie dermatologique d'un centre médical à Manhattan (New-York),  explique qu'elle a vu plus d'infections bactériennes chez les femmes qui mentionnent faire du Yoga ou du Pilates, et, pour elle, il faut blâmer les tapis sales ! Dans un long article Le New York Times fait le bilan et soyons clair, si votre club ne lave pas très régulièrement ses tapis, sans sombrer dans la parano : acheter votre tapi.

Article du New York Times
http://www.nytimes.com/2006/07/27/fashion/27Fitness.html?pagewanted=all&_r=2&

samedi 12 octobre 2013

Le Flow


Le Professeur de Psychologie Mihaly Czikszentmihalyi est celui qui a théorisé le concept de flow que l'on pourrait essayer de traduire par Expérience Optimale. A la base de ses travaux, une question simple : pourquoi la vie vaut d'être vécue ? Pour cela, il étudie ceux qui trouvent du plaisir et de la satisfaction durable dans les activités et qui leur apportent un état qu'il qualifie de "flow".

Csíkszentmihályi cherche à briser l'illusion que le bonheur apparaît comme cela ou qu'il dépend seulement de vos revenus. Comme il le dit : « le manque de ressources de base, les ressources matérielles, contribue au malheur, mais l'augmentation des ressources matérielles n'augmente pas le bonheur. »

Dans son livre sur le flow, il écrit : le bonheur n'est pas quelque chose qui arrive. Ce n'est pas le résultat d'une bonne fortune ou du hasard. Ce n'est pas quelque chose que l'argent peut acheter ou qui vient avec le pouvoir. Il ne dépend pas d'événements extérieurs, mais plutôt de la façon dont nous les interprétons. Le bonheur, en fait, est une condition qui doit être préparé, cultivé et défendu par chaque personne.

Dans ce livre, l'auteur encourage le lecteur à ne pas viser la réussite, car cette démarche est vouée à l'échec, voir ne jamais être satisfaite, car quand un succès est obtenu, un autre attire votre attention, et ainsi vous ne vous sentez jamais remplis. Il recommande de traiter le succès comme un effet secondaire imprévu de la poursuite de vos passions. Pour ce faire, vous devez contrôler votre esprit et vous concentrer sur une chose à la fois, à savoir ce qui est face à vous maintenant.

Pour un savoir plus sur le flow et sur  Mihaly Czikszentmihalyi, vous pouvez aller voir la conférence qu'il a donné à TED sous-titrée en français.

Conférence sur le site de TED
http://www.ted.com/talks/mihaly_csikszentmihalyi_on_flow.html

mardi 8 octobre 2013

Yoga The Art of Transformation


Sur le modèle du crowdfunding (financement participatif) s'organise aux Etats-Unis, la plus grosse exposition sur le yoga. Cette exposition sera l'occasion de voir des statues, des peintures mogholes de yogis des textes de divination islamiques, des parchemins quinze pieds représentant les chakras (centres d'énergie du corps), de la photographie du XIXe siècle. Parmi les objets remarquables : trois yoginis monumentales en pierre d'un temple Chola du Xe siècle, la première compilation illustrée des asanas (postures de yoga) de 1602, jamais exposées aux États-Unis et le film « Hindoo Fakir » de Thomas Edison, le premier film parlant de l'Inde (1906).

En attendant de voir cette exposition en jour en France, vous pouvez toujours aller voir de très belles photos des objets exposés ici :
et ici